La vidéo est en deux parties :
réponses par rapport au budget annexe de la Maison du tourisme.
à partir de 3 min 52 intervention sur le budget 2012.
Intervention
au conseil municipal du 22 mars 2012 /
Vote
du budget primitif 2012
Monsieur
le Maire,
Chers
collègues,
Comme
les années précédentes depuis 2008, le budget de l'année 2012 est
conforme aux engagements que nous avons pris devant les Asniérois et
pour lesquels nous avons été élus, à savoir la maîtrise de la
dette, la maitrise des dépenses de fonctionnement, les
investissements nécessaires pour notre ville.
Sans
revenir en détail sur le budget, il vous a été présenté par ma
collègue Christine Cam que je remercie au passage pour son travail,
c'est sans surprise que je vous dis que le groupe MoDem votera ce
budget 2012.
Ceci
dit, je voulais vous associer aujourd'hui, à l'occasion du vote du
budget de notre ville à une réflexion qui va au delà de nos
différences politiques.
Vous
n'êtes pas sans savoir que le budget de notre ville, des
collectivités en générale, sont d'années en année de plus en
plus durs à boucler pour trouver l'équilibre entre nos dépenses et
nos recettes. Nos recettes sont de plus en plus pauvres.
Où
trouver les financements ou comment réduire les dépenses au stricte
nécessaire - - - alors que nos concitoyens sont de plus en plus
demandeurs notamment du fait de la crise,
-
alors que les banques dans un contexte de crise internationale, sont
de plus en plus frileuses dans leurs prêts aux collectivités.
J'ai
lu dernièrement un entretien de Michel Rocard dans la revue du Grand
Paris qui expliquait que jusqu'en 1973 environ, la plupart des États
finançaient leur trésorerie avec des avances sans intérêt de leur
banque centrale. Tous nos équipements datent de cette époque. Les
théoriciens monétaristes trouvaient cela scandaleux parce que,
disaient-ils, cela enlevait une partie de sa surface potentielle
possible de compétence à la zone dite de profit. Or c'est le
profit, selon eux, qui est le moteur de l'activité. Ils ont eu cette
idée naufrageuse de chercher à remplacer l'argent public par
l'argent privé dans tous ces gros financements d'investissements —
parce que les mécanismes d'allocation de ressources seraient
meilleurs d'après eux —, et ont commencé par punir les États en
leur supprimant les avances sans intérêt des banques centrales.
Quarante ans après nous sommes en crise de dépenses souveraines…
Je
trouve qu'il emploie les mots justes quand il dit « ils ont eu
une idée naufrageuse ».
Il
s'agit bien d'un naufrage, un bateau qui coule et ce bateau, c'est
notre pays.
Va-t-on
revenir à des prêts aux collectivités à taux zéro, certainement
pas, ce serait croire à un rêve, les pouvoirs financiers ont la
main mise sur notre devenir. Nous avons pu le constater à Asnières
lors de nos négociations avec Dexia pour revoir nos emprunts à taux
toxiques. La manne, pour ouvrir toutes négociations, nous ne l'avons
pas. Ce qui coupe court à tout.
Je
suis fière de soutenir François Bayrou pour sa candidature aux
élections présidentielles. Il a été le seul à annoncer bien
avant l'heure la situation financière désastreuse que nous vivons
aujourd'hui.
À
Asnières nous avons été les victimes de cette folie emprunteuse
qui plus est, basée sur des emprunts toxiques. Il nous faut faire
avec; sans aucune marge de manœuvre , dans le cadre des engagements
que nous avons pris avec les Asniérois; exigence dont nous, élus
MoDem sommes les gardiens.
Je
conclurais par dire: aujourd'hui notre destin nous appartient! Nous
le saisissons à Asnières dans le seul intérêt des Asniérois.
Je
vous remercie.